
Matra et Triumph
Dédicace
Aujourd'hui, à partir de 14h30, Marc Balland et moi serons à Escoire pour une séance de dédicace du livre[1] écrit conjointement et regroupant un lot pas piqué des hannetons d'hypothèses fantastiques et hallucinées sur les raisons et conditions du triple crime d'Escoire. Nous espérons une foule conséquente accompagnée de son lot de compliments nourris, comme il se doit.
Probablement, nous serons au moins deux et nous pourrons toujours passer le temps en nous racontant des trucs. Pour ma part, je compte prendre avec moi une petite réserve de feuilles de papier afin de pouvoir dessiner tout en tuant le temps.
Parce que le pire n'est jamais assuré, il se pourrait aussi que, par dépit, par erreur, par hasard ou sur un simple malentendu, quelque badaud désœuvré en proie à une profonde crise dépressive se laisse aller à entrer dans la maison des associations communale et même à nous adresser la parole histoire de se persuader qu'il n'est pas le seul à déprimer.
Note
La motocyclette qui bat tous les records et encore plus
L'ambition première de Joseph a toujours été de battre des records du monde depuis sa Picardie natale. Après avoir pulvérisé le record du nombre d'escargots avalés en trente minutes (53) dès l'âge de douze ans puis, à treize ans, celui de la distance parcourue à cloche-pied autour de l'église de Bertricourt-la-Vieille (843 mètres) et avoir égalé celui de saut en arrière à la kermesse paroissiale de Montezy, il connut une traversée du désert qui dura une vingtaine d'années. À ce propos, il est bon de préciser qu'il échoua à faire valider son record détenu par Andreï Vassilekovitch et son épique traversée du désert de Gobi en solitaire et en tongs et que ce refus de validation provoqua une profonde dépression chez Joseph.
Cette année, remis sur pied grâce aux remèdes miraculeux du rebouteux local, il se prépare à battre le record du 100 mètres haies à moto. Toutes les chances de réussite sont réunies et Joseph se montre confiant, d'autant plus que jamais personne n'a tenté ce défi particulièrement stupide. L'illustration de cet article nous présente Joseph se préparant à affronter la première haie. Souhaitons-lui bonne chance dans son entreprise !

L'anglaise et la japonaise
Les Vedette s'exposent
Gallus gallus
Studebaker
Boule verte
Le bazar du bordel des données informatiques
Samedi, je vais travailler avec Jean-François Noble. Il m'a demandé de rassembler un peu tous les dossiers des projets sur lesquels nous avons travaillé ensemble sur l'ordinateur que j'amène avec moi. C'est un gros ordinateur avec quatre gros disques durs.
Les premiers projets menés ensemble datent de 2014. Rien que sur le NAS[1], cela représente 1,629 To. Tout n'y est pas. En plus de dix ans, j'ai utilisé cinq ordinateurs différents et, bien sûr, en personne hyper organisée, je me suis arrangé pour ranger, classer, organiser tout ça. Bien entendu, il n'y a aucun doublon, évidemment, tout est facile à retrouver.
Il faut comprendre comment nous travaillons Jean-François et moi. Je vais chez lui avec deux ordinateurs, tout mon matériel photo (appareils, objectifs, pieds, matériel d'éclairage) et nous commençons par boire un café et à discuter du projet en cours. On imagine un plan d'action, les photographies à réaliser notamment. Ensuite, après avoir fait ces photographies et avoir eu plein de nouvelles idées qui annulent ou complètent celles déjà existantes, on va travailler sur l'ordinateur. Le projet se construit sur une base qui change en profondeur au fur et à mesure que d'autres idées enthousiasmantes arrivent. A chaque fois, j'enregistre une nouvelle version du travail en cours.
Au bout de la journée, je me retrouve avec facilement une centaine de fichiers dont certains devraient être supprimés. Parfois, selon le projet, tout cela dure une journée ou plusieurs jours. On a une bonne base de travail. Nous avons une bonne idée de ce que nous souhaitons obtenir. Tout est là mais rien n'est terminé.
Après, je reviens chez moi et je fignole. Je copie les fichiers sur le NAS et sur l'ordinateur sur lequel je travaille. J'en suis déjà à deux ou trois copies de tous les fichiers. Et là, rapidement, plus rien n'est synchronisé. Et c'est le bordel qui commence. A un moment, je ne sais même plus ce qui a été modifié, ce qui est où, ce qu'il faut conserver. Depuis ce matin, je copie depuis plusieurs sources ce que je vais amener en contrôlant les fichiers pour savoir lesquels sont les bons. Je viens de terminer. J'ai récupéré un peu plus de 500Go de données en sachant que tout ne sera pas utile.
Note
[1] périphérique de stockage informatique relié à un réseau